Étiquette : Dessert
Cuggiulelle de Balagne à la farine de châtaigne
Cuggiulelle de Balagne à la farine de châtaigne

200 g de farine de châtaigne
20 g de levure chimique
150 g de sucre roux
50 g de miel de châtaignier
1,5 cuillère à café de fleur de sel
25 cl d’huile d’olive
15 cl de vin blanc sec
Les cuggiulelle sont de petits biscuits secs typiques de Balagne en Corse du nord (ou Haute-Corse). Chaque famille possède sa propre recette, ainsi on en trouve préparés avec de l’huile de tournesol plutôt que de l’huile d’olive ou encore parfumés d’anis. Ils peuvent être faits avec du sucre ou du miel et même leur nom diffère d’un village à l’autre… Cuggiole, cujuelles ou cuggiulelle. Leur forme peut être carrée ou en losange, certains sont épais, d’autres plus fins. Dans tous les cas ils ne sont pas très riches, se conservent longtemps et sont saupoudrés de sucre. Cuits dans le four à pain communal d’autrefois, certains boulangers arrivaient même à faire saisir le sucre en surface pour qu’une légère croûte de caramel se forme. On parle souvent des cuggiulelle de Zilia juste à côté de Calenzana, c’est là que la recette serait née ou en tout cas qu’on y aurait préparé les meilleurs. Les matières premières étaient autrefois toujours locales, huile, vin, farine. En Corse aujourd’hui encore ils s’achètent aux poids chez les boulangers mais on en trouve en sachets un peu partout. Ces biscuits sont très faciles à préparer et cela va s’en dire, la recette de la grand mère corse de Morgan est la meilleure. Il n’y a que peu d’ingrédients alors choisissez les avec soin, tout le secret est là ! Nous aimons un vin blanc plutôt sec, une huile fruitée et l’apport de farine de châtaigne donne un parfum incomparable.
Préparation des cuggiulelle
Tamiser les farines et la levure, disposer dans un saladier, ajouter le sucre et le sel puis former une fontaine. Verser le vin, le miel et l’huile au centre. Mélanger parfaitement puis former une boule, filmer au contact et réserver une heure au réfrigérateur.
Préchauffer le four à 180°.
Disposer un peu de sucre sur une planche, abaisser la pâte sur 1,5 cm d’épaisseur. Saupoudrer de sucre sur le dessus puis passer le rouleau à pâtisserie une dernière fois pour faire pénétrer légèrement le sucre en surface.
Détailler les cuggiulelle en losanges à l’aide d’une roulette dentelée ou d’un couteau.
Disposer sur une plaque allant au four munie d’une feuille de papier cuisson.
Enfourner pendant 15/18 minutes en fonction de la puissance du four. Les cuggiulelle doivent être légèrement dorés.
Faire refroidir sur une grille.
Ces biscuits se conservent très longtemps dans une boite en métal. Ils sont délicieux avec un verre d’eau de vie, de grappa ou un café.




Castagnaccio de Toscane et ricotta
Castagnaccio de Toscane et ricotta

115 g de farine de châtaigne
8 g de poudre à lever
12 cl de lait entier
2 blancs d’œufs
une pincée de sel
une cuillère à soupe de sucre
une cuillère à soupe d’huile d’olive
25 g de pignons
25 g de raisins secs blonds
3 branches de romarin
60 g de miel de châtaignier
Octobre est le temps des châtaignes et autrefois ce fruit était célébré de la Toscane aux Cévennes. On comptait de nombreuses fêtes dans les campagnes où la châtaigne prodigieuse était préparée de mille sortes afin que jamais on ne s’en lasse. Depuis elle est tombée malade, est devenue rare et onéreuse, ainsi ceux qui la célèbre encore sont plutôt les nostalgiques et les amoureux d’un temps perdu. Le castagnaccio serait né à Lucca en Toscane des mains d’un dénommé Pilade de Lucques, en tout cas c’est ce que raconta Ortensio Landi dans son « Commentario delle più notabili et mostruose cose d’Italia e di altri luoghi » édité à Venise en 1553. Plus tard il apparaît au XVIe siècle dans les écrits d’un père augustinien. En 1644 dans la Tanara sont détaillés les castagnazzi énumérant les variantes possibles. Enfin Pellegrino Artusi dans sa célèbre « Science en cuisine » précise « Même ici, je ne peux m’empêcher de déclamer contre le peu de penchant que les Italiens ont à l’égard de l’industrie. Dans certaines provinces d’Italie, la farine de châtaigne n’est pas connue et je pense que personne n’a jamais essayé de l’introduire; pourtant, pour le peuple et pour ceux qui n’ont pas peur du vent, c’est un aliment bon marché, sain et nutritif ».
Si le castagnaccio serait toscan on le retrouve en Ombrie, dans le Piémont, en Ligurie, en Lombardie, dans le Latium ou encore en Émilie. Il en existe même des versions en Calabre ou il prend simplement le nom de « pani i castagna« . D’ailleurs son nom est variable d’une région à l’autre, castignà, migliaccio, baldino, ghirighio ou encore patòna. Il a même voyagé jusqu’en Corse où on le retrouve sous le nom de castagnacciu. En Toscane celui de Livourne plus haut et plus dense est appelé toppone et est considéré comme le moins bon. Les recettes des autres régions sont variables allant même jusqu’à intégrer du parmesan ou d’autres fromages plus gras. On peut également y retrouver des fruits secs, des noix ou encore des graines de fenouil.
Autrefois plat de pauvre par excellence, il constituait la base de l’alimentation des populations paysannes des Apennins. Le castagnaccio disparu un temps après la seconde guerre mondiale en période de prospérité croissante puis réapparu plus récemment à l’occasion de célébrations automnales.
Le castagnaccio se déguste avec du vin nouveau ou du vin santo. On prétend que les aiguilles de romarin déposées dessus auraient le pouvoir d’un filtre d’amour.
Si vous pouvez vous procurer de la ricotta bien fraîche, c’est l’alliée idéale du castagnaccio. Une crème glacée au caillé de brebis fera également merveilleusement bien l’affaire.
Préparation du castagnaccio
Préchauffer le four à 180°.
Faire tremper les raisins dans de la grappa ou de l’eau de vie.
Tamiser la farine de châtaigne et la poudre à lever, verser le lait et mélanger parfaitement.
Séparément, battre les blancs des œufs en neige ferme avec une pincée de sel.
Incorporer les blancs sans les casser comme pour une mousse au chocolat.
Ajouter le sucre, l’huile, quelques raisins et pignons et un peu de romarin très finement haché. Mélanger une dernière fois.
Disposer dans un moule à manquer ou une tourtière légèrement huilée. Disposer les pignons restants sur le castagnaccio, ajouter un filet d’huile d’olive et enfourner pendant 25 minutes.
Quelques minutes avant la fin, ajouter les raisins égouttés et quelques aiguilles de romarin sur le gâteau.
Dès la sortie du four, badigeonner de miel et démouler à chaud.
Le castagnaccio se déguste tiède ou froid avec de la ricotta.






Tarte Shatapattra aux pistaches et à la rose
Tarte Shatapattra aux pistaches d'Iran, roses séchées, crème d'amande à la liqueur de rose

+ repos
Pour la crème d’amande
80 g de beurre froid en cubes
80 g de sucre
120 g d’amandes
1 œuf entier à température ambiante
1 cuillère à soupe de liqueur de rose
2 boutons de rose séchés
fleur de sel
100 g de sucre glace
1 œuf à température ambiante
2.5 ml d’eau de rose
une pincée de poivre long pilé
250 g de farine
Pour la garniture
deux grosses poignées de pistaches
sirop de glucose
boutons de rose séchés
fleur de sel
Shatapattra signifie 100 pétales en sanskrit, c’est ainsi qu’est nommée la variété de rose qui est cultivée au sud de l’Iran dans la région d’Ispahan depuis plus de 1500 ans. Cette variété ancienne connue sous le nom de rose de Damas est pourtant bien originaire de Perse, son goût est sucré et très légèrement acidulé.
L’association de la rose et des pistaches convoque irrémédiablement un univers mystérieux et mystique inspiré des contes persans. Ces saveurs raffinées sont celles de l’ancienne cuisine Perse au temps où de nobles seigneurs étaient prêts à toutes les folies pour séduire l’élue de leurs cœurs.
Nous raffolons de pistaches et de pâtisseries orientales, ici la crème riche en amandes et les parfums de rose nous plongent immédiatement dans les jardins d’Ispahan à l’ombre d’un figuier, lieu choisit pour y déguster une part de tarte et une tasse de thé.
Nous avons la chance de travailler avec la merveilleuse maison Santa Maria Novella qui produit une liqueur de rose subtile et extrêmement parfumée. C’est celle-ci que nous employons pour notre tarte.
1. Préparation de la crème d’amande
Mixer les amandes, les boutons et le sucre ensembles puis ajouter l’œuf, la liqueur de rose et le beurre, mixer de nouveau et réserver dans une poche à douille.
2. Préparation de la pâte
Crémer le beurre au fouet, ajouter le sucre, le poivre et une pincée de fleur de sel puis mélanger vivement jusqu’à ce que la masse soit très souple.
Incorporer l’œuf, l’eau de rose et fouetter de nouveau. Ajouter la farine en une fois et mélanger avec une maryse puis une spatule. Placer la masse sur du film alimentaire, étaler légèrement et laisser prendre au frais pendant deux heures.
Préchauffer le four à 180°.
Travailler la pâte sur un plan de travail fariné puis l’étaler rapidement au rouleau. Foncer le cercle et piquer le fond. Poser une feuille d’aluminium sur le fond de tarte et ajouter des billes d’argile.
Faire cuire 10 minutes puis retirer les billes et garnir de crème d’amandes. Prolonger la cuisson de 8/10 minutes.
(Le temps de cuisson dépend de la puissance du four. La texture doit-être celle d’un flan, légèrement blond)
Laisser reposer sur grille puis démouler. Quand la tarte est parfaitement froide, utiliser un tamis pour lisser les bords et brosser avec un pinceau.
3. Finitions et dressage
Trier les pistaches par taille, tremper chaque pistache dans le sirop de glucose, égoutter parfaitement et décorer la tarte. Réserver une heure au frais. Concasser quelques pétales de rose et ajouter sur la tarte avec une pincée de fleur de sel.





Tartelettes au caramel de miel
Tartelettes au caramel de miel de châtaignier, julienne de fruits confits à la persane

+ 3 heures de repos (2+1)
150 g de beurre mou
fleur de sel
100 g de sucre glace
1 œuf à température ambiante
2.5 ml d’extrait de vanille
250 g de farine
4 g de crème liquide
150 g de crème liquide
100 g de miel de châtaignier
175 g de beurre froid
fleur de sel
100 g de noisettes torréfiées
50 g d’amandes torréfiées
50 g de mélange Shirin Polo
A raison d’une fois par an nous nous rendons en Perse, enfin presque. Nous traversons Paris jusqu’à la rue des Entrepreneurs où se trouve une multitude de commerces iraniens. Nous y achetons toujours la même chose, du safran, du kechek (une sorte de yaourt fermenté avec lequel nous réalisons une recette traditionnelle d’aubergines), des pistaches effilées d’Iran et un mélange de fruits secs appelé Shirin Polo car il sert à préparer le plat de riz du même nom. Ce mélange contient des amandes et des pistaches effilées, des baies d’épine-vinette (un super-aliment très consommé en Iran) et des écorces d’oranges confites. Ce mélange très coloré est également excellent pour agrémenter des crèmes glacées ou des yaourts natures mais nous avons eu l’idée de nous en servir pour réaliser de petites tartelettes aux fruits secs et au miel de châtaignier, un délice.
NOTE : Si vous ne trouvez pas ce mélange, vous pouvez le faire vous-même ou bien le remplacer par d’autres fruits secs et confits.
1. Préparation de la pâte sucrée
Crémer le beurre au fouet, ajouter le sucre, une pincée de sel et mélanger vivement jusqu’à ce que la masse soit très souple. Incorporer l’œuf et l’extrait de vanille et fouetter de nouveau. Ajouter la farine en une fois et mélanger avec une maryse puis une spatule. Placer la masse sur du film alimentaire, étaler légèrement et laisser prendre au frais pendant deux heures.
Préchauffer le four à 180°.
Travailler la pâte sur un plan de travail fariné puis l’étaler rapidement au rouleau. Foncer les cercles et piquer le fond. Poser une feuille d’aluminium sur chaque fond de tarte et ajouter des billes d’argile.
Faire cuire 10 minutes puis retirer les billes et prolonger la cuisson de 8 minutes.
Laisser reposer sur grille puis démouler. Quand les tartes sont parfaitement froides, utiliser un tamis pour lisser les bords.
Mélanger 4 g de crème liquide et un jaune d’œuf puis badigeonner l’intérieur et les bords des tartelettes. Enfourner jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées.
2. Préparation du caramel de miel
Réaliser un caramel blond à sec puis décuire avec le mélange de crème et de miel chauffé séparément. Faire cuire jusqu’à 118° C puis ajouter le beurre froid, une pincée de sel et fouetter hors du feu. Remonter le mélange à 104°C.
3. Finitions et dressage
Disposer les noix, les noisettes, les amandes et le mélange dans les fonds de tarte, verser le caramel chaud dessus à fleur. Ajouter une pincée de fleur de sel et laisser reposer sur des grilles jusqu’à refroidissement complet.


Crinkles au chocolat et au gingembre
Crinkles au chocolat, macis et gingembre

Ingrédients :
180 g de farine
50 g de cacao en poudre non sucré
2 cuillères à café de levure chimique
1 pincée de sel
1 cuillère à café de macis en poudre
1 cuillère à café d’eau de gingembre
120 g de beurre à température ambiante
300 g de sucre roux
2 œufs
1 cuillère à café d’extrait de vanille
80 ml de lait entier
200 g de sucre en poudre
120 g de sucre glace
Nous aimons particulièrement l’association du chocolat, du gingembre et du macis, ces biscuits de Noël sont un véritable plaisir à déguster près de son sapin ou d’un feu de cheminée.
Préparation des crinkles
Râper un morceau de gingembre sur une feuille de papier absorbant, presser au dessus d’un bol et réserver le jus.
Faire fondre le chocolat au bain-marie, réserver et refroidir. Dans un saladier, tamiser la farine avec le cacao, la levure, le sel et le macis. Dans un autre saladier, blanchir le beurre et le sucre ensembles. Incorporer les œufs, l’extrait de vanille et le chocolat fondu. Ajouter la moitié de la farine puis le lait et le jus de gingembre. Ajouter la farine restante, mélanger pour obtenir une pâte homogène puis diviser en deux. Filmer et réserver deux heures au frais.
Préchauffer le four à 180°.
Diviser chaque morceau en boules de 2,5 cm de diamètre, rouler dans le sucre en poudre puis dans le sucre glace. Disposer sur une plaque garnie de papier sulfurisé et faire cuire entre 12 et 15 minutes.
Laisser refroidir avant de les déplacer.
Les biscuits se conservent trois jours dans une boite hermétique.



Fondants aux poires, pistaches et gingembre
Fondants aux poires, pistaches et gingembre

230 g de farine
1 cuillère à café de levure chimique
1/2 de cuillère à café de fleur de sel
200 g de sucre
2 gros œufs
1 cuillère à café d’extrait de vanille
50 g de gingembre confit
90 g de pistaches mondées
Grands amateurs de gingembre confit et de poire, ces petits biscuits se dégustent sans modération à Noël.
Préparation des fondants
Préchauffer le four à 160°.
Beurrer un moule à manquer de 22 cm de diamètre, couvrir de papier sulfurisé.
Dans un saladier, mélanger la farine, la levure et le sel. Dans un saladier à part fouetter le beurre, le sucre et les œufs ensembles jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajouter enfin l’extrait de vanille. Incorporer la farine en une fois, terminer par les fruits confits grossièrement hachés et les pistaches.
Verser dans le moule et faire cuire pendant 50 minutes. Vérifier la cuisson à l’aide de la pointe d’un couteau qui doit être légèrement humide. Laisser tiédir 15 minutes sur grilles puis démouler, laisser refroidir 15 minutes supplémentaires puis découper en parts.
Ces biscuits se conservent 3 jours dans une boite hermétique.



Notre cake aux carottes et aux épices
Notre cake aux carottes et aux épices, praliné de fruits secs et glaçage au caramel

800 g de carottes
80 g de beurre
140 g de rhum ambré
35 g de raisins de Smyrne
7 g de cannelle en bâton
2,5 g de cardamome verte
1 g de macis
une pincée de sel
0,6 g de bicarbonate
100 g de rhum ambré
200 g de lait entier
100 g d’amandes complètes
100 g de noisettes complètes
50 g de noix
130 g de sucre
Pour l’appareil à cake
4 œufs
180 g de sucre
20 g de miel de châtaignier
260 g d’appareil à base de carottes
60 ml d’huile d’arachide
50 g de farine de châtaigne
150 g de farine T55
150 g de pralin
1 sachet de levure
1 cuillère à café de bicarbonate
1 pincée de sel
Pour le glaçage
250 g de sucre
250 g de crème liquide
10 g de gélatine
Le carrot cake est l’un des premiers gâteaux que Morgan a appris à faire. Au fil du temps, sa recette s’est affinée jusqu’à devenir cette version à base de purée de carotte très concentrée en rhum et en épice et avec un délicieux goût de miel et de pralin. Glaçage et creamcheese apportent encore plus de gourmandise. Le carrot cake n’est pas anglo-saxon n’en déplaise à ces derniers, son origine provient plutôt du canton d’Argovie en Suisse. On le connait sous le nom de Rüeblitorte, c’est néanmoins aux États-Unis qu’il est le plus apprécié de nos jours, il est même célébré le 3 février, jour du National Carrot Cake Day !
1. Préparation de la crème de carottes
Laver et peler les carottes. Couper en quatre dans le sens de la longueur et éliminer le tronc.
Faire chauffer le beurre jusqu’à ce qu’il soit noisette.
Ajouter 400 g de carottes et faire colorer quelques minutes.
Ajouter le rhum, les raisins, le bicarbonate, le sel et les épices.
Faire suer deux minutes, couvrir et laisser mijoter jusqu’à ce que les carottes soient fondantes. Découvrir, faire réduire le jus de cuisson puis récupérer les carottes d’une part et les raisins d’une autre. Éliminer les épices.
Mixer les carottes puis tamiser pour obtenir une purée bien lisse.
Faire réduire 100 g de rhum pour en conserver seulement 20 g et laisser refroidir.
Mixer la purée de carotte avec le rhum réduit et le lait entier.
2. Préparation du praliné
Préchauffer le four à 150°. Disposer les fruits secs sur une plaque et faire torréfier pendant 20 minutes. Réaliser un caramel à sec et verser immédiatement dessus, laisser refroidir complètement puis mixer et réserver.
3. Préparation de l’appareil à cake
Séparer les blancs des jaunes des œufs. Monter les blancs en neige avec une pointe de sel et réserver.
Blanchir légèrement les jaunes avec le sucre et le miel.
Mélanger l’huile et l’appareil aux carottes. Ajouter ce mélange aux jaunes d’œufs et incorporer soigneusement.
Tamiser la farine, le bicarbonate et la levure ensembles et mêler intimement avec la première préparation.
Incorporer les blancs montés en neige comme pour une mousse au chocolat.
4. Cuisson du cake
Beurrer un moule à cake et préchauffer le four à 170°. Verser la préparation dans le moule et faire cuire environ 40 minutes ou jusqu’à ce que la pointe d’un couteau ressorte sèche. Démouler et laisser refroidir parfaitement sur une grille.
Éliminer les parures et couper le cake en deux.
5. Préparation du creamcheese
Tempérer le beurre puis le fouetter vigoureusement avec le sucre glace. Ajouter le fromage et un trait de jus de citron, mélanger et étaler sur les deux surface intérieure du cake. Ajouter le praliné restant dessus puis refermer le cake et réserver au frais 20 minutes.
6. Préparation du glaçage au caramel
Faire tremper la gelée dans un bol d’eau.
Faire chauffer la crème d’un côté et réaliser un caramel à sec de l’autre. Verser la crème chaude pour décuire le caramel.
Ajouter la gelée bien essorée, mélanger puis chinoiser et refroidir à 27°. Mixer et verser directement sur le cake pour le glacer.
Réserver une heure au frais avant de transférer sur un plat.
Ce carrot cake se déguste seul ou avec une crème glacée à la vanille.

Tarte Amandine de Louise-Bonne
Amandine de Louise-Bonne au safran, miel de bruyère blanche et poivre long de Kampot

80 g de beurre froid en cubes
80 g de miel de bruyère blanche
120 g d’amandes complètes grillées
2 pincées de safran
1 pincée de fleur de sel
fleur de sel
100 g de sucre glace
1 œuf à température ambiante
1 pincée de fleur de sel
250 g de farine
25 g de beurre
60 g de miel de Bruyère blanche
1 pincée de safran
2 grains de poivre long rouge
6 g de maïzena
15 g d’eau froide
1 citron
2 cuillères à soupe de sucre
2 cuillères à soupe d’eau
Amandine, Bourdaloue, les tartes aux poires se déclinent durant toute la saison. Nous aimons particulièrement l’association de la poire, de l’amande et du miel de bruyère blanche qui apportent un léger goût de caramel. Safran et poivre long de Kampot relèvent admirablement la saveur de la poire.
1. Préparation de la pâte
Crémer le beurre au fouet, ajouter le sucre et une pincée de fleur de sel puis mélanger vivement jusqu’à ce que la masse soit très souple.
Incorporer l’œuf et fouetter de nouveau. Ajouter la farine en une fois et mélanger avec une maryse puis une spatule. Placer la masse sur du film alimentaire, étaler légèrement et laisser prendre au frais pendant deux heures.
2. Préparation de la crème amandine
Mixer les amandes et le miel ensembles puis ajouter le safran et le beurre, mixer de nouveau et réserver dans une poche à douille.
3. Cuisson de la tarte
Préchauffer le four à 180°.
Travailler la pâte sur un plan de travail fariné puis l’étaler rapidement au rouleau. Foncer le cercle et piquer le fond. Poser une feuille d’aluminium sur le fond de tarte et ajouter des billes d’argile.
Faire cuire 10 minutes puis retirer les billes et garnir de crème amandine. Prolonger la cuisson de 8/10 minutes.
(Le temps de cuisson dépend de la puissance du four. La texture doit-être celle d’un flan, légèrement blond)
Laisser reposer sur grille puis démouler. Quand la tarte est parfaitement froide, utiliser un tamis pour lisser les bords et brosser avec un pinceau.
4. Préparation de la marmelade
Faire fondre le beurre dans un sautoir. Peler et hacher les poires en brunoise. Faire infuser le poivre et une pincée de safran dans le beurre chaud. Ajouter les poires et les faire sauter quelques minutes. Ajouter le miel et l’eau et laisser mijoter 5 minutes. Incorporer la maïzena, prolonger la cuisson jusqu’à ce que le sirop soit dense, réserver sur une plaque et laisser parfaitement refroidir.
5. Finitions et dressage
Garnir la tarte de marmelade refroidie. Peler et couper les poires restantes en fines tranches, frotter avec le citron immédiatement puis disposer en corolle.
Porter à ébullition le sucre et l’eau ensemble en mélangeant soigneusement, faire réduire d’un tiers puis badigeonner la surface de la tarte avec ce sirop.
Laisser refroidir et déguster.




Pangiallo romain au safran
Pangiallo romain aux fruits secs et au safran

50 g de chocolat noir fondu
75 g de farine type 00
2 blancs d’œufs
25 g de levain actif
1 cuillère à café de cannelle
1 pincée de macis
3 baies de poivre de la Jamaïque
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
1 verre de grappa
75 g d’amandes
75 g de noix
75 g de noisettes
40 g de pignons de pin
40 g de cédrat confit
un zeste d’orange
un zeste de citron
2 cuillères à soupe de farine
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
une pincée de pistils de safran
un peu d’eau
Le pangiallo ou pangiallo romano est un gâteau typiquement romain, il remonterait même dit-on à l’ère Antique. A l’époque impériale, il était d’usage de distribuer des douceurs en « or » lors des célébrations du solstice d’hiver afin de favoriser le retour du soleil. Bien que la recette se soit enrichie au gré des conquêtes impériales, le pangiallo à toujours été composé d’un mélange de fruits secs et de miel. On le recouvre en suite d’une couche de pâte à base de safran pour que son aspect soit proche de celui de l’or.
A déguster avec un verre de vino santo pour préparer les fêtes de fin d’année.
1. Préparation du pangiallo
Faire fondre le chocolat au bain-marie et faire tremper les raisins dans la grappa.
Dans un saladier, mélanger la farine, le miel, le chocolat fondu et froid, le levain délayé dans un peu d’eau tiède, l’huile d’olive, la cannelle, le macis et les baies réduites en poudre.
Dans un autre saladier, mélanger les blancs d’œufs avec tous les fruits secs légèrement toastés, les zestes finement hachés et les fruits confits coupés en brunoise.
Mélanger les deux préparations soigneusement, pétrir légèrement, disposer sur une plaque allant au four et laisser lever sous un linge pendant 12 heures.
2. Cuisson du pangiallo
Préchauffer le four à 170°.
Mélanger la farine, l’huile d’olive et le safran, ajouter un peu d’eau pour assouplir la préparation.
Badigeonner le pangiallo avec cette préparation qui doit être d’une belle couleur or.
Faire cuire pendant 45 minutes. Laisser refroidir parfaitement et découper en tranches ou en quartiers.



